Nouvelles de la Syrie

Nous voilà bel et bien arrivés en Syrie. Nous avons eu quelques problèmes avec l'internet, mais on en a trouvé un qui marche, enfin. Par contre, on ne peut mettre les photos, ça suivra.

Notre traversée n'a pas été de tout repos. Le poste frontalier syrien aussi avait des problèmes avec internet. On a donc dû attendre 2h30 au gros soleil le temps que le réseau revienne et qu'on puisse passer. Enfin, on pense. Une fois traversés, on a dû prendre un autobus vers Aleppo. Personne ne parlait anglais, on n'avait pas une cenne syrienne, bref ca allait bien. On s'est tout de même rendus sans problèmes. Les gens sont très sympathiques et toujours prêts à aider. Un fait intéressant, en Syrie il semble y avoir plus de taxis que de piétons...

À Aleppo, c'était quelque chose. La première nuit, nous l'avons passé dans un trou que nous avons quitté promptement venu le matin. En plus de divers désagréments comme la toilette toute brisée, la fenêtre pas fiable donnant sur un lapin-garou, les matelas durs comme le plancher (et tout aussi propres), nous étions directement à coté du salon ou ça fumait comme des cheminées. Pat en avait mal à la gorge venu le matin. Et justement, ce même matin, en sortant de l'hôtel, le smog était tel qu'on ne voyait pas le bout de la rue. Certains locaux se promenaient même avec des masques. Nous appelons cette journée, "la journée où tout était jaune". Vous verrez sur les photos. Le lendemain, après le jour J, nous sommes allés voir les citées mortes. La, c'était génial et ca nous a réconcilié avec la Syrie. Tout de même, nous avions hâte de partir d’Aleppo.

Nous voici maintenant à Lattakia ou nous sommes arrivés hier. Aujourd'hui, on est allés voir le château de Saladin, une merveille datant principalement du temps des croisés. Les couleurs sont incroyables, l'environnement impressionnant et la forteresse elle-même parait imprenable. Même si elle n'a tenu que deux jours quand Saladin est arrivé... Faut dire que c'était tout un stratège. Mis à part ca, Lattakia est plus décontractée qu’Aleppo, une belle ville côtière où le ciel est bleu!

Demain matin on part pour une nouvelle destination, une place d'où nous irons voir le Krak des chevaliers. On va décider exactement ce soir, mais il y a tellement de bus que ce ne sera pas un problème.

À plus!

Juste avant la Syrie

Şanlıurfa, Urfa la glorieuse, c'est surtout une ville d'importance pour les pèlerins. C'est le site de naissance d'Abraham et l'endroit où Job s'est retiré du monde pour 7 ans. C'est quand même drôle de voir des musulmans provenant de toute sorte d'endroits en pèlerinage dans la ville. C'est particulier de voir quatre mosquées tout près de l'endroit où est né Abraham! Le smog (ou est-ce de l'humidité?) est assez intense. Mis a part ça, la ville est assez générique...


La Turquie, pour ce que nous en avons vu est formidable et pleine de contraste. Il faut prendre la peine de sortir des sentiers battus et éviter les pires trappes à touristes. Même si c'est parfois assez difficile. Contrairement aux pays où nous allons, la religion n'est pas si importante. À ce compte ça ressemble assez au Québec moderne. Un point assez frappant, il y a énormément d'animaux errants. Ce qui est surprenant par contre, c'est que très peu semblent galeux où faméliques, car les gens les nourrissent fréquemment. Pour les amants des animaux, il y en avait donc tout plein et spécialement des beaux petits minous. Jacinthe en aurait surement ramené un avoir été ici... On s'est tapés pleins de kebab et on a attendu très longtemps avant de prendre nos premiers Baklavas. Ça nous a permis de ne pas prendre trop de poids et de réduire nos coûts parce qu'ils sont incroyablement bons! Les transports étaient bien et on a donc un peu d'appréhension envers ceux qui suivront...


Et voilà, c'est déjà notre dernière nuit en Turquie! Demain, nous prenons le bus jusqu'à la frontière, ensuite on ne sait pas trop. Certains nous disent qu'il y a des autobus de l'autre coté, d'autres nous parlent de taxis et le reste n'en sait rien. Du moins, c'est ce qu'on en comprend puisqu'ici, l'anglais ce n'est pas très commun... Le français, ben ça se passe juste entre nous deux! Bruno a particulièrement hâte de voir la Syrie considérant que son visa lui a couté le double...


À bientôt alors...

La Cappadoce et les troglodytes

Notre première vision de la Cappadoce a été des dizaines de montgolfières au dessus d'un paysage presque surréel. La Cappadoce est dans le centre de la Turquie et a été créé par d'immenses éruptions volcaniques. La cendre a été érodée avec le temps, ce qui a formé des pics et des vallées surprenantes.


Nous avons été avec un tour organisé pour voir les endroits plus difficiles d'accès tel la ville souterraine de Derinkuyu. Par contre, le plus gros de notre temps, nous l'avons passé à marcher dans les alentours de la ville où nous étions, Göreme. Nous avons donc visité la Love Valley, remplie de formes évoquant... l'amour disons. Nous avons aussi visité la vallée des Pigeons, qui était réputée pour la quantité de pigeons qui y vivaient. Durant cette excursion, nous avons dû éviter une horde de chiens sauvages suivi d'escalade un peu impromptue, se terminant avec une vue magnifique. Le retour n'a pas été de tout repos non plus, quand nous avons été forcés de trouver un chemin alternatif au canyon de 100m de profond auquel nous faisions face. Et ce n'était que le début de notre journée. Dans l'après-midi, nous sommes allés voir les vallées rose et rouge, respectivement de couleur blanche et rose. La marche au travers de ces vallées nous a amené à des points de vue magiques avant que l'on ne revienne brûlés vers la ville. Tout de même, 8h de marche, ça fatigue. Ce soir nous repartons tranquilles vers Şanlıurfa, la Glorieuse Urfa.

Pamukkale, le Old Orchard de la Turquie

Bien que le site de Hiérapolis et des travertines soit très bien, l'admission est du vol, les repas, le prix des chambres, tout est du vol. La compétition nous agresse de tous les côtés. L'entrée au site principal (il n'y a rien d'autre à voir à Pamukkale) est extrêmement chère; on a donc décidé de payer une seule fois, mais de rentrer par effraction une deuxième fois. Pamukkale en cinq mots: 'Hello, yes, please, döner, kebap'.

Nous sommes maintenant en Cappadoce (a Göreme), qui semble nettement mieux comme endroit.

À Selçuk et Éphèse

Il n'y a pas de cachettes, le point fort de Selçuk, c'est Éphèse (Ephesus, Efes en turc). Éphèse, c'est un magnifique amalgame de ruines grecques et byzantines. La restauration du site est spectaculaire. L'archéologue Autrichien responsable des travaux a fait un travail incroyable (14 000 jours de travail seulement pour la bibliothèque). L'ampleur des bâtiments rénovés nous fait bien sentir la majesté de l'ancienne Éphèse ainsi que le génie civil byzantin.

Autrement, Selçuk c'est une belle petite ville, beaucoup plus tranquille qu'une grosse métropole comme İstanbul. Ce qui, il faut bien le dire, est assez plaisant.

On commence maintenant à être plus à l'aise avec plusieurs mots turcs, certains nous complimentent même sur notre accent.

Demain, nous partons pour Pamukkale, un minuscule village près d'un site naturel que nous irons visiter.

Goodbye İstanbul

Par où commencer pour parler d'İstanbul? Une ville très impressionnante, où des siècles d'histoire côtoient touristes et turcs dans leur quotidien. Dans un parc, on peut être assis a côté d'une colonne qui a mille ans, signe que l'histoire est partout ici... En fait il y a tellement de ruines diverses qu'on dirait qu'ils ne savent pas quoi faire avec. Au Québec, une telle ville serait mise entière sous une cloche de verre pour le plaisir des touristes. Ce serait bien dommage... On essaie d'apprendre comment dire merci, ça sonne un peu comme ' tai-shek-kiour ' ou a peu près. En fait, on a entendu a peu près 200 version, mais on semble toujours choisir la seule que personne ne comprends.


Bruno a aussi appris à la dure que des bouchons, c'est absolument nécessaire pour dormir, particulièrement quand on co-chambreurs avec des australiens! Ce soir, on part pour Selçuk (prononcer Selchuk), vers 21h30. On arrivera après 10-11h de trajet où Jimmy est supposé nous trouver un hostel parce que le sien était plein... À suivre dans quelques jours.

Constantinople / İstanbul

Après d’interminables attentes, des vols d'avion à n'en plus finir, nous voici à İstanbul. Il y a 7 heures de décalage entre ici et Québec. Au total, nous avons été éveillés durant 32 heures avant de finalement se coucher. Grosse journée pourrait-on dire. Notre auberge est à 2 minutes des principaux sites à visiter. En fait, en sortant on voit déjà la fameuse Mosquée Bleue et la Hagia Sophia. On va partir visiter ça dans quelques minutes. On essaiera de mettre des photos sur le site, mais on n'est incapable de faire détecter les cameras pour l'instant.

Et voilà!

Mon transport arrive dans 5 minutes; dernier message avant de partir pour là-bas... Il va donc s'écouler plusieurs jours avant les prochaines nouvelles.

Quelques jours

Bientôt le départ. Ce soir, une dernière occasion de voir la gang avant de partir... En passant, ce mec à droite c'est St-Patrick, qui se trouve à être le nom du pub où on va ce soir!

Pat version 2.0

Les choses s'arrangent pour le mieux. Bruno a son passeport, reçu aujourd'hui. Il part lundi et mardi matin il aura son visa Syrien apposé. Après, il descend avec Simon-Pierre venir me rejoindre à Montréal. Normalement, j'essaie de me trouver un transport pour être là vers 12h - 13h. Avec un peu de chance, on aurait quelques heures pour voir Simon-Pierre avant de partir définitivement. Quatre jours!

Ah, voici maintenant sans plus tarder une photo de Pat, version 2.0, c'est-à-dire les cheveux courts.